Depuis la rentrée de janvier, l’épuisement et l’exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit. La responsabilité du ministre et du gouvernement dans cette situation chaotique est totale du fait de changements de pied incessants, de protocoles intenables et d’absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l’Education. Malgré une amplification jamais vue de l’épidémie, l’École ne bénéficie pas de l’organisation protectrice qui serait nécessaire pour assurer la sécurité des élèves, des personnels et de leurs familles.
Après les annonces du Ministre, plus que jamais : tous en grève le 10 novembre !
Le Ministre Blanquer annonce le réaménagement du protocole sanitaire et du baccalauréat. Il tend un piège aux personnels. Sous prétexte d’un protocole « renforcé », il indique : « chaque établissement aura son organisation propre », remettant en cause une fois de plus le caractère national de l’Ecole.
Face à l’impréparation du ministère, il faut défendre la santé des personnels et des élèves
Communiqué de presse intersyndical concernant la situation sanitaire dans les écoles.
Reprise du 2 novembre dans les écoles : un déni de toutes les revendications portées depuis des mois par les personnels !
Le ministre a réuni jeudi 29 octobre les organisations syndicales concernant les conditions dans lesquelles vont se dérouler la rentrée scolaire suite aux déclarations du Président Macron. Alors que le gouvernement communique sur la progression et la dangerosité de l’épidémie, où en sommes-nous des revendications concernant la protection du personnel enseignant ?
Situation sanitaire : les masques DIM sont retirés personnels vulnérables : réponse incertaine
Les organisations syndicales dites « représentatives » ont été invitées par le ministère à assister à un « point d’étape » sur la situation sanitaire. Les chiffres COVID du Ministère une semaine avant la sortie ont été donnés : 30 établissements fermés, 300 classes, 1 000 cas confirmés quotidiens (1/3 personnels 2/3 élèves) soit moins de 0.1%
« Prends tes DIM à ton cou ! » (Slogan de la marque en 1987)
Depuis quelques heures, la presse rend compte de la potentielle dangerosité des masques DIM fournis par le Ministère de l’Education Nationale à l’ensemble de ses personnels. Ils sont traités à la zéolite de cuivre et d’argent substances considérées comme toxique pour la santé humaine et l’environnement.
Une simple circulaire qui ne répond pas aux revendications !
Une circulaire du premier ministre, en date du 1er septembre 2020, relative à la prise en compte, dans la fonction publique de l’Etat, de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 est supposée répondre aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés les agents publics dans le contexte sanitaire que nous connaissons.
Le protocole « sanitaire » ne protège personne… excepté le ministre
Le ministre voudrait imposer aux personnels un protocole dit « sanitaire », présenté le 27 août sans avoir recueilli l’avis des représentants au Comité d’Hygiène et Sécurité Conditions de Travail (CHSCT).
Territorialisation de l’école, maltraitance des élèves et des personnels, conditions de réouverture insoutenables… ça suffit !
La pseudo-rentrée du 11 mai révèle et confirme l’imposture du gouvernement et du ministre.
Il est clair que ceux-ci utilisent la crise sanitaire pour dérèglementer les missions des enseignants et territorialiser l’école publique. Les mairies sont sommées de prendre en charge les conditions de la reprise, de décider des horaires, des fonctionnements des écoles, au mépris du statut et des conditions de travail des enseignants.
« Protocoles » sanitaires : la FNEC FP-FO refuse le chaos que veut nous imposer le ministre !
Les projets de « protocoles », dont tout le monde a été destinataire avant les organisations syndicales, ont mis en lumière l’impréparation et la précipitation du ministre face aux injonctions présidentielles et patronales pour une réouverture « coûte que coûte » le 11 mai. Ils ont aggravé les craintes des personnels désireux de reprendre, mais pas au prix de leur santé. Les versions définitives des protocoles ne font qu’aggraver ces craintes qui se muent en colère.